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église Saint Maclou, vers 1850, illustration de Félix Benoist
Pour mieux les distinguer, voir ci-dessous la même gravure, zoomable
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Texte de William Duckett en 1866, extrait de "La Normandie"
église Saint-Maclou (rue Malpalu et rue Martainville). Construite dans la seconde moitié du XVe siècle, cette église est un charmant spécimen du style gothique fleuri. Son grand portail, de forme un peu convexe, offre 5 portes, dont 2 ont été condamnées. Celle du centre est surmontée d’un bas-relief représentant le Jugement dernier. Le panneau de la porte voisine, à gauche, a été sculpté, dit-on, par Jean Goujon ; et, au milieu d’arabesques, un grand médaillon renferme le Baptême de Jésus-Christ. On attribue au même artiste la porte ouvrant sur le flanc septentrional ; le relief principal est la Mort de la Vierge. De l’entrée du chœur s’élève une tour formant lanterne ; elle était couronnée d’une élégante pyramide, se dressant à 78 mètres du sol et qui, ébranlée par un ouragan en 1705, fut bientôt abattue. On la remplaça par le beffroi disgracieux, en charpente couverte d’ardoise, qu’on y voit aujourd’hui. A l’intérieur, l’église a 47 mètres de long sur 25 de large, en y comprenant les collatéraux. On y remarque l’escalier, sculpté à jour, conduisant aux orgues, et les vitraux des fenêtres, malheureusement mutilés.
LA FONTAINE DE SAINT-MACLOU. (in Le Magasin pittoresque - 1846) Cette petite construction de la renaissance se recommande particulièrement par l’élégance, par la simplicité de sa composition , et par ses gracieuses sculptures, dues à Jean Goujon. Près de la fontaine s’ouvre l'aître de Saint-Maclou, qui est pour la ville de Rouen ce qu’était le charnier des Innocents pour Paris. Langlois a découvert sur les colonnes de cet édifice ancien les fragments malheureusement informes d’une danse macabre, dont les divers personnages, à peu près conservés, offrent les vestiges d’un art naïf et grossier qui contrastent assez singulièrement avec les ornements de la renaissance de l’église et de la fontaine. Il existe une donation faite en 1228 par Geoffroy de Capreville, «d’un fonds à lui appartenant, paroisse Saint-Maclou, hors de la ville. » Saint-Maclou n’était alors qu’une chapelle. Vers la fin du quinzième siècle, on s’occupa de l’érection de l’édifice actuel, et en 1511 on éleva la plate-forme qui supporte la tour.
Texte d'Abel Hugo en 1835, extrait de "La France pittoresque" église Saint-Maclou. — Par son architecture, qui affecte partout la forme pyramidale, cette église est un diminutif de celle de Saint-Ouen. Ses vitraux et l’élégant escalier sculpté à jour qui conduit à l’orgue méritent de fixer l’attention. Cette église s’appelait autrefois la fille aînée de M. l’archevêque.
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