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Châteauroux et l'Indre vers 1830, gravure de Hoslein
extraite de La France pittoresque - Abel Hugo - 1835
(collection personnelle).
Voir aussi les cartes du département de l'Indre
Ainsi que l'histoire détailée de Châteauroux et Déols
Article extrait du Dictionnaire universel géographique et historique - Thomas Corneille - 1708 CHASTEAU ROUX. Ville de France en Berri, en Latin castrum Rufum et Castrum Rodulphium. Elle est située sur l’Indre, et voisine du Limousin, à seize lieues de Bourges. Il y a quatre Paroisses. Saint André est la plus grande, ensuite Saint Christophle, Saint Martin, et Saint Marceau. La Place et le grand Marché couvert sont proche de Saint André qui a une belle tour. Il y a aussi un Couvent de Cordeliers, et l’Abbaye de S. Gildas de l’Ordre de Saint Benoît. Un certain Raoul y fit bâtir un Château, qui est d’une assez grande étendue en façon d’une bourgade avec un donjon qui est la partie la plus considérable de ce Château et un parc rempli de gibier de toute sorte. C’est de là que la ville a pris le nom de Château-Raoul, qui par corruption a fait Château-Roux. Il y a dans le faubourg des Marins, plusieurs ouvriers qui travaillent à faire des draps qu’on nomme Draps de Berri. L’an 1616. le Roy Louis XIII érigea la ville de Château-Roux en Duché-Pairie. Elle appartient à M. le Prince, et il y a plus de douze cents fiefs qui en dépendent.
Texte extrait du Dictionnaire de toutes les communes de France - éd. 1851 - Augustin Girault de Saint Fargeau CHATEAUROUX, Castrum Rodolphi, Castrum Rodulphium ou Rufum, ville ancienne, chef-lieu du département de l’Indre (Berry), du 2ème arrondissement et d’un canton. Tribunal de 1ère instance et de commerce. Chambre consultative des manufactures. Société d’agriculture, sciences et arts. Collège communal. Cure. Gîte d’étape. Bureau de poste. Relais de poste. Population 13,551 habitants. Autrefois duché-pairie, diocèse et intendance de Bourges, parlement de Paris, chef-lieu d’élection, collégiale, gouvernement particulier, 2 couvents. Châteauroux doit son nom et son origine à un château qu’y fît bâtir en 950 Raoul le Large, descendant du fondateur de la ville de Déols. Des maisons se groupèrent autour de ce château, et formèrent dans le cours du XIe siècle une ville qui prit le nom de Castrum Rodolphi, château de Raoul, d’où est venu le nom moderne de Châteauroux. Philippe Auguste conquit celte ville ainsi qu’Issoudun, et les réunit au Berry. Toutefois elle fut longtemps peu considérable, et ne prit quelque accroissement qu’après avoir été érigée par Louis XIII en duché-pairie, en faveur des descendants de Henri II de Bourbon, prince de Condé. Charles de Bourbon, comte de Clermont, vendit ce duché à Louis XV, qui en fit don à une de ses maîtresses, à la mort de laquelle il rentra dans le domaine de la couronne. La ville de Châteauroux a porté pendant la révolution le nom d’INDRE-Ville. Les armes de Châteauroux sont : d'argent à un château ouvert de gueules sur une terrasse de sinople. — Alias : d'azur au château d'argent girouette d’or. —D'argent au château de gueules, ayant au pied un écusson d‘azur à trois fleurs de lis d’or au bâton de gueules péri en pal.
Cette ville est située sur une colline et sur un terrain légèrement onduleux, au milieu d’une belle et vaste plaine, près de la rive gauche de l’Indre, qui y arrose de belles prairies. Elle était autrefois mal bâtie, mal percée, et surtout très mal pavée ; la plupart de ses maisons étaient anciennes, petites, irrégulières et sombres ; les places publiques étaient petites et sans symétrie ; mais, depuis environ vingt ans (donc en +-1830), elle a entièrement changé de face. Aujourd’hui, on y trouve des rues assez droites, larges et mieux pavées ; les places publiques sont agréables et spacieuses. On remarque à Châteauroux l’hôtel de la préfecture, vaste et beau bâtiment construit en 1823, près de l’ancien château, dont une partie sert aux bureaux et renferme les archives du département ; l’hôtel de ville, où se trouvent réunis la mairie, le palais de justice et la bibliothèque publique ; la nouvelle salle de spectacle, de construction moderne ; l’église gothique des Cordeliers, où l’on voyait jadis les tombeaux des chevaliers de la Tour-Landry ; le jardin public ; les promenades qui entourent la ville et celles qui bordent le cours de l’Indre, etc., etc.
Le château qui a donné naissance à la ville existe encore en partie dans un bon état de conservation. Il est élevé sur une colline qui s’élève au bord de l’Indre, flanqué de tourelles d’une hauteur assez remarquable, et offre un aspect pittoresque. On jouit des fenêtres de cet ancien édifice, ainsi que de celles de l’hôtel de la préfecture qui l’avoisine et le comprend dans son enclos, d’une fort belle vue sur la vallée qu’arrose la rivière d’Indre, sur une riche et fertile plaine, et sur les belles forêts de St-Maur et de Châteauroux.
Fabriques de draps de diverses qualités qui occupent 1,800 à 2,000 ouvriers, et donnent lieu annuellement à un commerce de 3 à 4 millions de bonneterie en coton. Filature de laine ; teintureries ; tuileries ; papeteries ; parchemineries ; tanneries et corroieries. — Parc de construction pour les équipages militaires. — Commerce considérable de grains, fers, laines, volailles, bestiaux, moutons, etc. — Foires les 17 mai, 17 septembre, 9 octobre, 30 novembre, 21 décembre, 1er samedi de carême et les samedis depuis le 1er juin jusqu’au 1er juillet, et le 9 de chaque mois. A 354 km Sud de Paris. Latitude 46° 48' 45" Nord, longitude 0° 38' 50" Sud. L’arrondissement de Châteauroux renferme 8 cantons : Ardentes-St-Vincent, Argenton, Buzançais, Châteauroux, Châtillon, Ecueillé, Levroux, Valançay.
Biographie.
Article extrait du Dictionnaire universel de Commerce, de Jacques Savary des Bruslons - 1723 - (collection personnelle). Commerce de la Ville de Rennes Il y a quelques Manufactures dans la Ville de Rennes et aux environs, qui lui donnent quelque relation avec les Étrangers, et qui y attirent un commerce assez avantageux ; l’une est la Manufacture des toiles noyalles, et l’autre celle des fils retors. Deux raisons ont contribué à la diminution de ce négoce. Une qui vient des Étrangers, et l’autre de la France même. La première est que les Anglais et les Hollandais ont établi chez eux plusieurs Manufactures de toiles, en sorte qu’ils en ont suffisamment et pour eux et pour leurs voisins ; outre qu’ils les estiment mieux travaillées et meilleures que les Noyalles Bretonnes, ce qui pourtant n’est pas l’opinion de tout le monde. La seconde Manufacture qui soutient le commerce de la Ville de Rennes, n’a pas eu le sort de la première, et ses fils retors ont du débit autant que jamais, soit au dedans, soit au dehors du Royaume.
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