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Les villes à travers les documents anciens

Quimper au 19ème siècle

 

Quimper le long de l'Odet  vers 1860 - gravure de Jérôme Potel, reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Quimper le long de l'Odet,
gravure de Bouquet, extraite de l'ouvrage La Bretagne - Jules Janin - 1862
Collection personnelle

Lire et voir aussi


Texte extrait du Dictionnaire de toutes les communes de France - éd. 1851 - Augustin Girault de Saint Fargeau
(collection personnelle).

QUIMPER, ou Quimper-Corentin, Cornu Galliœ Curiosolites, Vagoritum novum, ville maritime, chef-lieu du département du Finistère (Bretagne), du 4e arrondissement et d’un canton. Tribunal de 1ère instance et de commerce Chambre consultative des manufactures. Évêché. Séminaire diocésain. École secondaire ecclésiastique. Cure. Collège communal. Gîte d’étape. Bureau de poste. Relais de poste.
Population 10,154 habitants.
Terrain cristallisé ou primitif.
Établissement de la marée, 3 heures 50 minutes.

Autrefois évêché, parlement et intendance de Rennes, présidial, sénéchaussée, recette, amirauté, gouvernement particulier, brigade de maréchaussée, collège, 2 couvents.

Industrie. Fabriques de faïence et de poterie de terre. Belles pépinières. Tanneries. Brasseries. Construction de navires. Pêche de la sardine. — Commerce de grains, vins, eau-de-vie, cire, miel, beurre, suif, poissons secs et salés, fer, laines, chanvre, lin, toiles, chevaux et bestiaux. — Entrepôt des fabriques environnantes. — Foires le 16 avril, dite des Chevaux gras ; on porte de 12 à 1,500 francs le taux du prix de vente des chevaux de choix et à 350 francs le prix moyen par cheval, ce qui établirait pour ce seul article un mouvement de 420 à 425,000 francs, les 2 mai, 3e samedis de janvier, février, mars, juin, juillet, août, septembre., octobre., 2e mercredis de novembre et décembre.

À 86 km Sud-Est de Brest, 558 km Ouest de Paris.

L’arrondissement de Quimper est composé de 9 cantons : Briec, Concarneau, Douarnenez, Fouesnant, Plougastel, Pont-Croix, Pont-1’Abbé, Quimper et Rosporden.

Les quais de Quimper vers 1830 - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Les quais de Quimper vers 1830
gravure de E. Buttura, extraite de la France pittoresque d'Abel Hugo - 1835
Collection personnelle

Quimper est une ville ancienne qui reçut, dans le Ve siècle, le nom de Quimper-Corentin, en l’honneur de son premier évêque. Elle était primitivement la capitale du royaume de Cornouailles-Armorique, dont le premier souverain connu fut le fameux roi Grallon. Jusqu’au XIIIe siècle, Quimper n’eut point de clôture ; ses premières fortifications furent faites en 1209, mais elles furent démolies peu de temps après, sur les représentations de l’évêque. Pierre de Dreux, l’un des plus grands capitaines de son siècle, la fit entourer d’une muraille terrassée, revêtue en pierre de taille, et flanquée de grosses tours bordées dans tout leur contour, ainsi que les remparts, d’un parapet saillant avec des mâchicoulis ; une grande partie de ces fortifications existent encore. Cette ville fut assiégée et prise plusieurs fois ; en 1344, Charles de Blois l’emporta d’assaut après un combat de six heures, et fit un horrible massacre des habitants ; le comte de Montfort tenta, sans succès, de la reprendre l’année suivante. Pendant les guerres de la Ligue, elle prit parti contre Henri IV, fut assiégée par le maréchal d’Aumont, et ne se rendit qu’après une vigoureuse résistance. — Pendant la révolution, Quimper a porté le nom de Montagne-sur-Odet.

Les armes de Quimper sont : de gueules au cerf passant d’or, au chef d’azur semé de fleurs de lis d’or.

Une rue de Quimper vers 1880 - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Une rue de Quimper vers 1880,
gravure gravée par Whymper, extraite de Europa de Gérard Keller, 1880
Collection personnelle

Quimper est une ville généralement mal bâtie, mais fort agréablement située sur le penchant d’une montagne, au confluent de l’Odet et de l’Eir, avec un port où remontent des navires de trois cents tonneaux. La partie la plus ancienne, ou la cité, est bâtie en amphithéâtre et entourée de murs flanqués de tours ; la partie moderne offre plusieurs belles constructions particulières. A peu de distance de la préfecture, s’élève sur la gauche une masse de rochers de 200 m de hauteur, couverte de bois et de bruyères, dont le sommet a été converti en une charmante promenade plantée de belles allées de hêtres. De cette plate-forme on domine toute la ville, et l’on jouit d’une vue fort belle sur une grande étendue de pays.

La cathédrale de Quimper, classée au nombre des monuments historiques, est un très beau monument d’architecture gothique du XVe siècle. Elle fut bâtie alors sur les ruines d’une bien plus ancienne, par les soins de l’évêque Bertrand de Rosmadec, qui en posa la première pierre le 26 juillet 1424. C’est la plus vaste des quatre cathédrales de la basse Bretagne (Tréguier, Vannes, St-Pol-de-Léon et Quimper), et ses détails d’ornements sont admirables. Le grand portail de la façade est pratiqué entre deux hautes tours, et consiste eu trois arcades ogives, décorées autrefois de nombreuses statues. Un portail latéral donne sur la rue Ste-Catherine, et est remarquable par ses belles proportions et par la délicatesse des ornements dont il est décoré : on y voit beaucoup d’écussons d’anciennes familles bretonnes. L’intérieur de l’édifice renfermait autrefois plusieurs anciens tombeaux qui ont été détruits ; derrière le chœur, on voit deux obélisques érigés sur les sépultures de deux évêques, MM. Coëtlogon et de Plœuc.

L’église St-Matthieu est un édifice de la fin du XVe siècle, d’une architecture lourde et sans grâce ; l’intérieur n’offre rien de remarquable.

A l’extrémité d’une belle et longue promenade, qui borde la rive gauche de l’Odet, est le prieuré de Locmaria, dont l’église offre des constructions de différentes époques. Les plus anciennes (le rond-point et une partie des bas côtés ) sont d’architecture gothique-lombarde, qui a précédé le gothique à ogives : on présume que ces parties datent de l’an 900 à 1000.

Quimper, vue générale vers 1835 - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Quimper, vue générale vers 1835,
gravure de Rauch, extraite de Guide pittoresque du voyageur en France - 1838
Collection personnelle

Un peu plus loin que l’église de Locmaria, on voit sur une hauteur le manoir de Poulquinan, qui passe pour avoir été la résidence favorite du roi Grallon. Dans son état actuel, ce manoir ne présente qu’un édifice du XVIe siècle. On voit toutefois, en dedans de la principale porte d’entrée, dans la cour, du côté gauche, quelques massifs de vieux murs beaucoup plus anciens.

On remarque encore à Quimper l’hôpital militaire, bâti dans une situation avantageuse, sur un tertre d’où l’on jouit d’une fort belle vue ; le collège, vaste bâtiment qui appartint aux jésuites jusqu’au moment de leur expulsion ; la salle de spectacle, les bains publics, les promenades, etc., etc.

Quimper donne son nom à un petit bassin houiller divisé en deux concessions ayant ensemble une surface de 567 hectares.

Les toits de Quimper vers 1875 - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Les toits de Quimper vers 1875,
gravure extraite la Géographie générale physqiue, politique et économique - Louis Grégoire - 1877
Collection personnelle

Biographie : Patrie de

  • E.-Cath, Fréron, Fameux critique du XVIIIe siècle, regardé comme le fondateur du journal en France.
  • De l’abbé Royou, journaliste contre-révolutionnaire.
  • Du jésuite Bougeant, auteur de l’Histoire du traité de Westphalie.
  • De l’abbé de Lamarre, poète, mort en 1746. Du poète P. Morvan.
  • De l’ingénieur R.-M. Derrien.
  • Du célèbre médecin GuilL.-Fr. Laennec.
  • Du médecin R.-Th. Latonec, professeur à la faculté de médecine de Paris.

 

Bibliographie.

  • Desforges-Maillard. Lettre sur une cérémonie singulière qu’on fait à Quimper-Corentin (Journal de Verdun, 1752, août, p. 192).
  • Rivière (A.). Etudes géologiques faites aux environs de Quimper, brochure in-8, 1838.

 


 

L'allée Loc-Maria de Quimper  vers 1840 - gravure de Jérôme Potel, reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
A Quimper, à droite, l'allée Loc-Maria avec ses rangées d'arbres,
gravure vers 1840 de Jérôme Jean Potel,
extraite de l'ouvrage La Bretagne de Jérôme Jean Potel - édition 1844
Collection personnelle

Texte extrait de l'ouvrage "La Bretagne de Jérôme Jean Potel - édition 1844 - collection personnelle

Quimper est une ville fort ancienne, qui reçut, dans le Ve siècle, le nom de Quimper-Cotentin, en l’honneur de son premier évêque. Elle était primitivement la capitale du royaume de Cornouailles-Armorique, dont le premier souverain connu fut le roi Grallon.
Jusqu’au XIIe siècle, Quimper n’eut point de fortifications. Ses premiers remparts datent de 1209, et furent démolis bientôt après. Pierre-de-Dreux, l’un des plus grands capitaines de son siècle, la fit entourer d’une muraille terrassée, revêtue en pierres de taille, et flanquée de grosses tours bordées d’un parapet saillant, avec des mâchicoulis : une partie de ces fortifications existe encore.

Cette ville fut assiégée et prise plusieurs fois. En 1344, Charles-de-Blois l’emporta d’assaut, après un combat de six heures, et fit massacrer les habitants ; le comte de Montfort tenta de la reprendre l’année suivante. Pendant les guerres de la Ligue, elle prit parti pour Henri IV, fut assiégée par le maréchal d’Aumont, et ne se rendit qu’après une vigoureuse résistance.

Quimper est une ville assez généralement mal bâtie, mais fort agréablement située sur le penchant d’une montagne au confluent de Lodet et du Stéyr. Son port est d’accès difficile, et les navires de 300 tonneaux n’y peuvent remonter qu’à la haute marée. La partie la plus ancienne de la ville est bâtie en amphithéâtre et entourée de murs ; la partie moderne offre quelques belles constructions particulières.
Sur les flancs de la ville, à la gauche du Stéyr, s’élève, dominant la Préfecture, un monticule de 200 mètres de hauteur, autrefois couvert de rochers et de bruyères, mais aujourd’hui transformé en une jolie promenade, connue sous le nom de Promenade de la Montagne. Les flancs de cette petite montagne sont sillonnés d’allées en zigzag, couvertes d’arbustes et de jeunes arbres qui, dans les beaux jours d’été, projettent une ombre des plus agréables. Du sommet de ce monticule, l'œil suit le cours de la rivière et s’arrête sur de beaux lointains, sur des montagnes couronnées de chênes, de sapins et de peupliers. Sous les pieds, on a la belle allée de Loc-Maria, plantée de quatre rangées d’arbres magnifiques et parcourant la ligne du quai sur une longueur d’un kilomètre près. De l’autre côté de la rivière, des maisons anciennes frappent par leur irrégularité. Le Collège, l’Hôpital, la Maison Commune, les Bains et surtout la masse et les tours de la Cathédrale, sont dignes aussi de fixer l’attention des voyageurs. Les environs de la ville sont embellis par une multitude de maisons de campagne.

A l’extrémité de la belle avenue de Loc-Maria est le Prieuré de ce nom, dont l’Eglise offre des constructions de différentes époques. Un peu plus loin, apparaît sur un tertre élevé le vieux manoir de Poulquinam, autrefois résidence favorite du roi Grallon. En suivant toujours le cours de la rivière, l’on rencontre à 2 kilomètres de la ville le joli château de Laniron, ancienne maison de campagne d’un évêque de Quimper, et ancien rendez-vous des élèves du collège.
Un Anglais, devenu, il y a vingt ans, acquéreur de ce domaine, a fait abattre tous les bois qui l’entouraient, et en a interdit sévèrement l’entrée au public. Le vieux Château lui-même a disparu pour faire place à une construction moderne.

On trouve aussi aux environs de Quimper, dans un rayon de 12 kilomètres, plusieurs belles campagnes, dont la plus remarquable est le Pérennon, sur le bord de la mer, appartenant à M. Dumarhallac’h, ancien député sous la Restauration. M. de Camé, son gendre, membre de la chambre actuelle des députés, homme connu par ses recherches scientifiques, a découvert, il y a peu d’années, dans un des taillis de cette campagne et près de la mer, une construction romaine, consistant en un escalier de marbre parfaitement conservé et en quelques vestiges de loges. Cependant, le département du Finistère n’offre aucun monument remarquable que l’on puisse attribuer aux Romains. Les vestiges des voies antiques que l’on trouve aux environs de Carhaix peuvent être l’ouvrage des anciens Bretons aussi bien que celui des conquérants de l’Armorique. Mais l’on y trouve fréquemment les ruines d’anciens châteaux forts, celles de monastères, d’églises et d’autres édifices religieux, restes précieux du Moyen-âge.

Les monuments celtiques sont aussi assez nombreux : ce département renferme le plus remarquable de ces débris antiques, après celui de Carnac. Ce monument, qui n’a pas de nom particulier, est situé dans la presqu’île de Camaret, près Crozon, et composé de masses informes de rochers d’une seule pièce, de 3 à 5 mètres de base sur autant de hauteur. Chacune de ces masses, de formes inégales et irrégulières, peut être évaluée à 500 mètres cubes, et son poids est d’environ 2000 kilog. : elles sont au nombre de 60, et forment une rangée d’environ 600 mètres de longueur. Sur celte ligne principale tombent perpendiculairement deux autres lignes parallèles composées chacune de douze masses rupétiennes, semblables à celles qui forment la grande file. Ce monument singulier a, malgré les blocs frustes et informes qui le composent, plus de régularité que celui de Carnac ; on ignore quelle a pu en être la destination.

Le département du Finistère a produit un grand nombre d’hommes distingués dans tous les genres.
Ainsi, parmi les marins, on cite les noms de La Mothe-Piquet, de Kersanit, de Kerguelen, de Redon-Baupréau, d’Emériau, de Linois, de Rosily-Mesros, etc.
Parmi les hommes de guerre, au nom illustre du général Moreau, le vainqueur de Hohenlinden, se joint le nom sans tache de Latour-d’Auvergne, premier grenadier de France, et celui du général d’Aboville, etc.
Le célèbre Albert-le-Grand, les jésuites historiens Bougeant et Hardouin, le fameux critique Fréron, le dessinateur Ozanne, l’abbé Le Gris-Duval, l’historien Royon, le préfet Roujoux, auteur d’une histoire des Ducs de Bretagne ; Moreau de Joannès, connu par d’utiles travaux sur la statistique ; Kesaudren, inspecteur-général du service de santé de la marine ; le médecin Laënnec, etc., appartiennent aussi au Finistère.

 

Une rue de Quimper - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
La rue de Quimper menant à sa cathédrale, vers 1840,
gravure de Jérôme Jean Potel
extraite de l'ouvrage La Bretagne de Jérôme Jean Potel - édition 1844
Collection personnelle

Texte extrait de l'ouvrage "La Bretagne de Jérôme Jean Potel - édition 1844

La Cathédrale de Quimper est un beau monument du XVe siècle. Elle fut fondée dans les premiers jours du Christianisme en Bretagne. Elle a été si souvent reconstruite, agrandie, que les traces de son ancienneté ne s’aperçoivent que dans quelques chapelles, et dans les distributions les plus éloignées de l’entrée principale. L’église qui existe aujourd’hui est bâtie sur les ruines de l’ancienne, par les soins de l’évêque Bertrand de Rosmadec, qui en posa la première pierre le 26 juillet 1424. C’est à la fois la plus vaste et la plus belle des quatre Cathédrales de la Basse-Bretagne (Tréguier, Vannes, Saint-Pol-de-Léon et Quimper). L’intérieur de l’édifice renfermait autrefois plusieurs tombeaux qui ont été détruits; derrière le choeur on voit des obélisques érigés sur les sépultures de deux évêques, MM. Coëtlogon et de Plœuc.

L’auteur des notes d’un voyage dans l’Ouest cite le portail méridional dont les voussures sont remplies de figurines bien sculptées, qui se distinguent par le gracieux ajustement des draperies. Le portail occidental, dit-il, flanqué de deux tours assez élevées, a perdu les statues qui le décoraient, et ses voussures vides montrent les traces de cruelles mutilations. La balustrade qui borde la plate-forme de ces tours, est supportée par une longue arcature à jour, extrêmement découpée ; à peine en est-elle séparée par une corniche peu saillante, si bien qu’elle semble n’être que le couronnement de l’arcature, qu’on prendrait elle-même pour une balustrade énorme, hors de toute proportion avec la hauteur de la tour. Au-dessus des plates-formes devaient s'élever des flèches en pierre, mais l’argent manquant pour les exécuter, on les a remplacées par un toit en bois recouvert d’ardoises, s’évasant à sa base comme le pavillon d’une trompette: l’effet en est on ne peut plus désagréable.
L’intérieur de celle vaste église offre une bizarrerie dont la cause sera longtemps le sujet des commentaires des archéologues. La partie qui contient le chœur et l'autel ne suit pas la direction de la première partie, elle dévie de cinq mètres vers le Nord. On a voulu représenter, sans-doute, par cette inclinaison, la tête penchée du fils de Dieu sur la croix. Cependant un manuscrit, que possède M. le comte de Blois, l’un de nos plus savants antiquaires, relate que le terrain destiné à l’emplacement du chœur s’étant trouvé fangeux, on avait dû, pour en rencontrer un plus solide, s’écarter de l’axe de la nef. Peut-être se rapprochera-t-on de la vérité en admettant l’allusion mystique et la nature du terrain.
Il y avait autrefois dans l’église cathédrale de Quimper une chaire à prêcher, dont on n’a laissé subsister que ce qu’il faut pour attester la barbarie de ceux qui l’ont détruite. Elle représentait différents actes de la vie de Saint-Corentin, sculptés avec recherche, et riches d’ornements et de travail. Elle était surmontée d’une Renommée dont on vantait l’élégance et la légèreté.

 

La cathédrale de Quimper vers 1850,  - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
La cathédrale de Quimper, vers 1850,
gravure de Rouargue frères, extraite de l'Histoire des villes de France - Aristide Guilbert - 1859
Collection personnelle

On voit encore dans celle ville une autre Eglise dédiée à Saint-Mathieu ; sa construction remonte également au XVe siècle. C’est un édifice d’une architecture lourde et sans grâce, qui n’a rien de remarquable.

L’Eglise du Guéodet passe pour le plus ancien temple de Quimper. Quatre piliers la séparent en deux parties: l’une d’elles ne date que d’une époque rapprochée, et n’a pas trois cents ans d’existence ; l’autre est de la plus haute antiquité, ainsi que l’atteste une charte en parchemin, déposée à la Bibliothèque de la ville.

 

 

Plan de Quimper vers 1850 - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
Plan de Quimper, vers 1850, Extraite de l'Atlas géographique de Malte-Brun (~1858)
Collection personnelle



 


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