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Les villes à travers les documents anciens

Auxerre au 19ème siècle

Auxerre le long de l'Yonne vers 1830 - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
Auxerre le long de l'Yonne vers 1830, gravure de Rauch
extraite du Guide pratique du voyageur en France - 1838
(collection personnelle).


Voir aussi la département de l'Yonne en 1883

Texte extrait du Dictionnaire de toutes les communes de France - éd. 1851 - Augustin Girault de Saint Fargeau
(collection personnelle).


AUXERRE,
Autissiodurum, grande et très ancienne ville, chef-lieu du département de \'Yonne, chef-Lieu d’arrondissement et de 2 cantons. Tribunal de 1ère instance et de commerce. Collège communal. École normale primaire. 3 cures. Petit séminaire. Dépôt d’étalons. Gîte d’étape. Bureau de poste. Relais de poste Population 12,326 habitants. —Terrain jurassique, étage moyen du système oolitique.

Autrefois évêché, capitale de l’Auxerrois, parlement de Paris, intendance de Dijon, gouvernement particulier, bailliage, présidial, prévôté royale et mairie, 12 paroisses, 15 couvents ou abbayes.

 

Auxerre vers 1830, vue de son pont sur l'Yonne - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Auxerre vers 1830, vue de son pont sur l'Yonne
gravure de L. Fleury , extraite de la France pittoresque d'Abel Hugo - 1835
Collection personnelle

Histoire

L’origine d’Auxerre remonte à une époque très reculée. Sous la domination romaine, cette ville était déjà célèbre sous le nom d'Autissiodurum. Ammien Marcellin, est le premier auteur qui fasse mention d'Autissiodurum, dont la position à Auxerre se trouve prouvée non-seulement par l’histoire, mais encore par les mesures d’une route romaine détaillée dans l’Itinéraire d’Antonin et dans la Table de Peutinger, et qui se rattache à Agendicum, Sens, et Augustodunum, Autun, route dont les vestiges existent encore
Après la chute de l’empire romain occidental, Auxerre tomba au pouvoir des Francs, sans que cependant jamais cette ville ait été soumise aux rois bourguignons. Clovis en fut maître, et elle échut en partage à son fils Clodomir. Gontran, fils de Clotaire 1er, fut aussi maître d’Auxerre, ainsi que du royaume de Bourgogne ; c’est pour cela que quelques auteurs mettent Auxerre dans ce royaume.
Les comtes qui ont gouverné cette ville n’en ont jamais été propriétaires, ni sous les Mérovingiens, ni même sous les Carlovingiens ; ce fut sous ceux-ci que le comté d’Auxerre, qui avait alors autant d’étendue que le diocèse, fut donné par les rois à l’évêque et à l’église cathédrale de St-Etienne. Garreau, dans sa Description de La Bourgogne (p. 351, édit, de 1734), dit que le premier comte d’Auxerre dont on ait connaissance fut Pénius, et ensuite Mommos, son fils, dans le VIe siècle. Le dernier comte d’Auxerre fut Jean IV, qui vendit ce comté en 1370, au roi Charles V, qui le réunit à la couronne ; mais en 1435 il fut cédé avec ceux de Mâcon et de Bar-sur-Seine, par le roi Charles VII, au duc de Bourgogne Philippe le Bon, pour les tenir en pairie, de même que le duché, à la charge du ressort de ces comtés au parlement de Paris.

Les Sarrasins s’emparèrent d’Auxerre en 732. Les Normands pillèrent cette ville et la brûlèrent en partie en 887. Plusieurs incendies la détruisirent presque entièrement en 1035, 1075, 1209 et en 1216. Les Anglais la prirent d’assaut le 10 mars 1359, et y commirent de grands ravages. En 1567, les calvinistes s’en rendirent maîtres et détruisirent les églises, les monastères, les images, les autels, les châsses, et jetèrent les reliques dans la boue.

Auxerre embrassa le parti de la Ligue, et fut une des dernières cités qui se rendit à Henri IV.

Les habitants embrassèrent avec passion le parti catholique, et se livrèrent à toutes les fureurs du fanatisme religieux. Amyot était alors évêque d’Auxerre, et l’on peut lire dans ses lettres ce qu’il souffrit alors, quoiqu’il eût fait plus peut-être que tous ses devanciers pour embellir Auxerre, et particulièrement ses églises.

Le nom de cette ville a subi de nombreuses altérations, surtout dans les manuscrits étrangers, où l’ignorance des copistes l’a singulièrement défigurée. Il est écrit Altissiodor, sur les monnaies des évêques ; AVTIZIODERO CI, sur l'exergue d’une pièce d’argent très ancienne ; AVTISIODRO CIVITAS, AVTI- SIODIRO, AUTISSIODERUM, AVTISSIO- DVRVM, sur des deniers frappés sous la seconde dynastie ; et dans la Table de Peutinger AVTESSIODVRVM.

Sous le règne de Louis IX, le comte Guillaume avait, avec l’agrément du roi, accordé le privilège de commune à la ville d’Auxerre. L’évêque, s’opposant à cette nouvelle constitution, se plaignit du tort qu’elle lui faisait, et vint plaider à la cour du roi. L’historien qui nous instruit de ces circonstances ajoute : « Ce n’est ni sans péril, ni sans grandes dépenses ; car l’évêque encourut presque l’inimitié du très-pieux Louis, qui lui adressa ce reproche : « Vous voulez donc me ravir, à moi et à mes héritiers la cité d’Auxerre ? » Car il regardoit comme siennes les villes où les communes étoient établies. »

L’évêché d’Auxerre, érigé au IIIe siècle, reconnaissait pour son premier évêque saint Peregrin ; il y avait été envoyé, en 261, par le pape Sixte II, et fut martyrisé sous Aurélien, en 263. Cet évêché jouissait avant la révolution de plus de 33,000 livres de revenu ; taxe, 4,400 florins. Paroisses, 238. Abbayes, 6 : revenu, 40,000 livres ; taxe, 1,900 florins. L’évêque entrait aux assemblées des états de la province, et prenait la qualité de comte d’Auxerre. Lacurne de Sainte-Palaye rapporte qu’en 1531 un certain d’Inteville, évêque d’Auxerre, fut condamné (on ne dit pas à quelle peine) pour avoir fait crucifier un de ses gardes, qui avait vendu à son insu quelques oiseaux de fauconnerie.

Il s’est tenu à Auxerre trois conciles, en 578, 697 et 841.

Les armes d’Auxerre sont : d’azur semé de billettes d’or, au lion d’or brochant sur le tout.

 

Auxerre vers 1880 et son quai sur l'Yonne - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Auxerre vers 1880 et son quai sur l'Yonne
gravure extraite de La France illustrée - V.A. Malte-Brun - 1885
(collection personnelle).

La ville d’Auxerre est dans une situation agréable, au milieu d’un riche vignoble dont les produits jouissent d’une réputation méritée, et dont les plus estimés sont ceux des coteaux de Migraine et de la Chaînette. Elle est bâtie I au sommet et sur le penchant d’une colline qui s’abaisse jusqu’au bord de l’Yonne, qui y forme un port commode et très fréquenté, vis-à-vis duquel se trouve une île, ombragée de bouquets d’arbres et occupée par des moulins dont l’aspect est on ne peut plus pittoresque. Dans l'intérieur, ou trouve plusieurs beaux quartiers, des rues larges et bien percées, et quelques constructions modernes qui ne sont pas dépourvues d’élégance. Le quai qui borde l’Yonne est bordé de maisons en général assez bien bâties : une promenade en forme de boulevards enceint la ville jusqu’au quai. Dans le quartier le plus élevé se trouve une fort belle fontaine publique, dont les eaux, provenant de sources situées sur les coteaux voisins, sont amenées par des conduits souterrains.

 

Auxerre, sa cathédrale vers 1840 - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Auxerre, sa cathédralevers 1840
gravure de Gaucherel extraite de L'Univers - France - dictionnaire encyclopédique - M. Lemaitre - 1845
(collection personnelle).

La cathédrale, dédiée à saint Etienne, est un des plus beaux édifices gothiques qui existent en France.
Le chœur, dont la première pierre fut posée en 1216, par Guillaume de Seignelay, présente un échantillon fort riche de l’architecture ogivale primitive dans toute sa pureté ; les caractères de cette période s’y trouvent fortement empreints ; la forme des fenêtres, la proportion des arcades, les bases des colonnes, et leurs chapiteaux à feuilles galbées hardiment profilées, tout annonce le beau temps de l’architecture ogivale.
Les bas-côtés qui entourent le chœur sont ornés d’arcatures du meilleur effet, dont beaucoup, au lieu d’être portées sur des fûts de colonnes, viennent reposer sur des consoles en forme de chapiteau fort allongé ; ces consoles sont ornées de charmantes feuilles de vigne et de lierre, et entre les arcatures qui reposent sur ces consoles on voit sortir des têtes de très grand relief, dont quelques-unes mériteraient d’être moulées,
La chapelle de la Vierge est carrée au lieu de se terminer en abside. Des vitraux du XIIIe siècle, très bien conservés, garnissent le pourtour du chœur.
La crypte qui règne sous le chœur appartient au style roman ; elle est assez vaste. On y distingue un chœur, des bas-côtés et une chapelle absidale correspondant à l’une des nefs latérales. La voûte de cette chapelle est couverte de peintures à fresque ; on y voit Jésus-Christ au milieu des animaux symboliques. M. de Caumont pense qu’à Auxerre, comme à Bourges et ailleurs, le rétablissement des cryptes a eu pour objet principal de rétablir un niveau convenable pour le pavé du chœur, lorsque le terrain s’abaissait naturellement du côté de l’est.
La nef et les transepts sont d’une époque différente de celle du chœur. Celui-ci, commencé, comme nous l’avons dit, en 1216, fut, à ce que l’on croit, en grande partie construit par Henri de Villeneuve, successeur de Guillaume Seignelay ; mais il est probable que les travaux demeurèrent interrompus. La nef ne doit pas être antérieure au XIVe siècle ; d’autres parties de celte nef, les transepts et les portails, ne sont probablement que du XVe.

Cette grande cathédrale a 100 m de long sur 40 m de large ; les voûtes ont 33 m d’élévation sous clef, et la tour 61 m au-dessus du sol. On ne peut se lasser d’observer la grandeur et la régularité des masses, la perfection des détails, la légèreté, l’élévation et le grand nombre des colonnes ; les moulures qui accompagnent les piliers, les roses, les ogives ; enfin cette variété étonnante d’ornements, de figures, de plantes et de bas-reliefs qui décorent les murs. Les vitraux sont principalement l’objet de l’admiration des étrangers ; on en trouve peu aussi bien conservés.
A gauche de l’autel, contre le pilier de la porte latérale du chœur, on remarque un monument en marbre blanc, représentant un vieillard à longue barbe, priant dans une chaire ; c’est la figure d’un ancien évêque d’Auxerre, de Jacques Amyot, traducteur de Plutarque.
A droite de l’autel est un autre monument en marbre blanc, élevé eu 1713 à la mémoire de Nicolas Colbert, évêque d’Auxerre et frère du ministre de ce nom.
La chapelle de la Vierge renferme le monument en marbre blanc du maréchal et de l’amiral de Chalellux. Ces deux guerriers sont couchés avec leurs cottes d’armes sur un tombeau dont le bas-relief représente la bataille de Cravant.

 

L’église St-Eusèbe, fondée en 640, fut consacrée en 1384. Le sanctuaire est d’une construction hardie : il a été commencé en 1530 ; c’est un mélange d’architecture arabesque et romaine. Le clocher, construit en pierres de taille, présente un aspect agréable et pittoresque,

 

Auxerre, église St Pierre vers 1840 - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Auxerre, église St Pierre vers 1840
gravure extraite de L'Univers - France - dictionnaire encyclopédique - M. Lemaitre - 1845
(collection personnelle).

L’église St-Pierre fut commencée vers la fin du XVIe siècle et achevée en 1672 ; elle est remarquable par son étendue et par sa régularité. C’est un heureux assemblage des architectures arabesque et romane. Les voûtes en ogive sont portées par dix-sept colonnes et trente-trois pilastres d’ordre corinthien. La tour est beaucoup plus ancienne : on lisait naguère une inscription indiquant que les fondements en avaient été jetés le 6 juin 1536. Cette tour est couverte de statues et d’arabesques : on y remarque les figures des apôtres prêchant au peuple l’Évangile écrit sur des rouleaux.

L’église St-Germain dépendait de l’ancienne abbaye royale de St-Germain, dont la fondation remonte avant l’année 623. L’architecture de celle église est très belle ; les piliers et les voûtes ont un air de grandiose qui frappe au premier aspect. L’église souterraine est extrêmement curieuse ; elle renferme les tombeaux de soixante saints, d’un grand nombre d’évêques et de martyrs du premier siècle du christianisme : un énorme tombeau, placé au centre de cette vaste et sombre demeure de la mort, est principalement en grande vénération : c’est celui de saint Germain, à qui les Parisiens ont dédié l’église de St-Germain-l’Auxerrois. A gauche de la porte d’entrée de cette crypte, un escalier conduit à une seconde église souterraine construite sous la première ; on y voit les tombes en grès de trois comtes d’Auxerre.

Les bâtiments de l’ancienne abbaye sont occupés aujourd’hui par l’Hôtel-Dieu, l’un des plus beaux établissements en ce genre que possède la France.

L’hôtel de la préfecture est l’ancien palais épiscopal. La façade sur la rue est remarquable par des ornements d’architecture d’un très bon goût. Cet édifice, ainsi que la cathédrale, a été classé par le ministre de l’intérieur au nombre des monuments historiques.

 

Auxerre, la Tour de l'Horloge, vers 1825 - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Auxerre, la Tour de l'Horloge, vers 1825
gravure de Goblain extraite du Nouveau voyage pittoresque de la France - Ostervald - 1827
Collection personnelle

Auxerre, la Tour de l'Horloge, vers 1835 - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur
Auxerre, la Tour de l'Horloge, vers 1835
gravure de Rauch, extraite du Guide pittoresque du voyageur
en France
- 1838
Collection personnelle

L’horloge d’Auxerre mérite une attention particulière. Elle est établie sur la porte de la cité, contiguë aux bâtiments de l’ancien château des ducs de Bourgogne, et la sonnerie est placée dans la tour de cette porte, nommée la Tour gaillarde.

 

La bibliothèque publique est placée dans les bâtiments de l’ancienne abbaye de St-Marien. Elle contient environ 25,000 volumes, et près de 200 manuscrits, dont quelques-uns sont du IXe siècle ; un cabinet d’antiques et d’histoire naturelle ; des momies d’enfants et d’ibis, des armes et d’autres objets curieux, rapportés du Levant par M. le baron Grand-d’Enon, qui les a donnés à la ville avec une collection de médailles grecques, trouvées dans sa terre d’Enon, près de Brinon.

On remarque encore à Auxerre : le collège ; une jolie salle de spéciale ; les promenades qui entourent une partie de la ville ; le jardin de botanique, formé en 1827 ; les casernes ; le haras, etc.

Industrie.

Sous le règne de Louis XIV, plusieurs manufactures royales furent établies à Auxerre par Colbert. Le commerce actuel consiste en bois flotté, dont plus de cent mille cordes passent par ou devant cette ville pour l'approvisionnement de la capitale ; en charbons très estimés, merrain, briques dites de Bourgogne, et surtout en vins du territoire, assez estimés dès le VIe siècle. Après les vendanges, 120,000 tonneaux environ sont embarqués, sur le port, pour Paris et la Normandie. Le tonneau du pays qu’on nomme communément feuillette, contient 148 litres. On fabrique à Auxerre des futailles, de la bonneterie, de la chapellerie, des cordes à violon, des gros draps, des couvertures de laine, de la faïence. Cette ville possède une manufacture d’ocre jaune et rouge, de rouge dit de Prusse, de blanc dit de Meudon et de craie blanche, des brasseries et des tanneries renommées.
Foires d’un jour le lundi avant la Chandeleur, le lundi avant la Pentecôte et le lundi avant la Notre-Dame de septembre, de 3 jours les 22 juillet et 11 novembre
Départ deux fois par semaine des coches d’eau pour Paris.

Auxerre est à 168 km S.-E. de Paris pour les relais de poste et la taxe des lettres. Longitude orientale 1’14' 30", latitude 47° 47' 54".

L’arrondissement d’Auxerre est composé de 11 cantons : Auxerre E., Auxerre O., Chablis, Coulange- la-Vineuse, Coulange-sur-Yonne, Courson, Ligny-le-Château, St-Florentin, St- Sauveur, Seignelay, Toucy et Vernianton.

 

Biographie.
Auxerre est la patrie :

  • De saint Germain, évêque d’Auxerre.
  • De Germain Brice, mort en 1528 ; il fut ami de Lascaris, et l’un de ceux qui apportèrent en France le bon goût d’Italie : on a de lui des Poésies latines et plusieurs traductions d’ouvrages grecs.
  • De J.-B. Duval, mort en 1634, auteur d’un Dictionnaire de la langue arabe, et de divers ouvrages de littérature et d'antiquités.
  • Du biographe Daubenton, mort en 1723.
  • De J. Lebeuf, l’un des hommes les plus savants dans les détails de l’histoire de France, membre de l’académie des inscriptions, mort en 1760. Les principaux ouvrages de ce laborieux et savant historien sont : Histoire de la prise d'Auxerre par les huguenots, etc., in-8,1723 ; De l'état des sciences dans l'étendue de la monarchie française sous Charlemagne (dissertation qui a remporté le prix de l’académie des inscriptions), in-12,1734 ; Dissertation sur l’histoire ecclésiastique et civile de Paris, 3 vol. in-12, 1739-43 ; Mémoires concernant l'histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre, 2 vol. in-4, 1743 ; Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, 15 vol. in-12, 1754-57.
  • De L. Liger, agronome, mort en 1717, auteur de plusieurs ouvrages sur l’agriculture et le jardinage, dont le plus important a pour titre : Économie générale de la campagne, ou Nouvelle Maison rustique, 2 vol. in-4, 1700, ouvrage réimprimé plusieurs fois sous le litre de : la Maison rustique, mais dont une bonne édition au niveau des découvertes qui ont été faites en agriculture est encore à faire.
  • De Lacurne de Ste-Palaye, savant littérateur, de l’académie des inscriptions, mort en en 1781. On a de lui : Mémoires sur l'ancienne chevalerie, considérée comme un établissement politique et militaire, 3 vol. in-12, 1781 ; nouvelle édition, revue par Ch. Nodier, 2 vol. in-8,1826 ; et une série de savants mémoires insérés dans le recueil de l’académie des inscriptions.
  • De Ch. Garnier, auteur de : Destruction du régime féodal, in-8,1791 ; et de plusieurs autres ouvrages.
  • Du comte Germ. Garnier, frère du précédent, pair de France, mort en 1821. Ses principaux ouvrages sont : De la propriété dans ses rapports avec le droit politique, in-18, 1792 ; Abrège élémentaire des principes de l’économie politique, in-12, 1796 ; Théorie des banques d'escompte, in-8, 1806 ; Deux Mémoires sur la valeur des monnaies de compte chez les peuples de l'antiquité, in-4, 1817 ; Description géographique et physique du département de Seine-et-Oise, in-8, 1802.
  • De Passumot, ingénieur-géographe, auteur, entre autres ouvrages, de : Mémoires géographiques sur quelques antiquités de la Gaule, in-12, 1765 ; Voyage physique dans les Pyrénées, in-8, 1797.
  • Du conventionnel Maure aîné, qui s’affranchit par une mort volontaire de l’échafaud révolutionnaire.
  • Du baron J.-B.-Jos. Fourrier, l’un des premiers géomètres de l’Europe, membre de l’académie des sciences et de l’Académie française. Ou a de. lui : Théorie analytique de la chaleur, in-4, 1822 ; Rapport sur les établissements appelés tontines, in-4, 1821 ; Discours préliminaire servant de préface historique à la description de l’Égypte, chef-d’œuvre de style, qui est devenu le titre d’admission de l’auteur à l’Académie française ; et plusieurs savantes dissertations insérées dans les mémoires de l’académie des sciences.
  • Du médecin Berryat, correspondant de l'académie des sciences, mort en 1754.
  • De Leclerc de Montmerci, poêle d’une grande prolixité, dont quelques-unes des épîtres n’ont pas moins de 2,300 vers, et ce ne sont pas les plus longues.
  • Du célèbre chirurgien Roux, de l’Institut, professeur à la faculté de médecine de Paris, auteur d’une Relation d'un voyage fait à Londres en 1814, ou Parallèle de la chirurgie anglaise avec la chirurgie française, in-8, 1816, et de plusieurs ouvrages de médecine estimés.
  • Du littérateur E.-Jos. Villetard, mort à Charenton le 7 juillet 1806.
  • De l’acteur Chenard, créateur de plusieurs rôles au théâtre de l’Opéra-Comique.
  • De l’archéologue Boileau de Mamtaville, de l’académie celtique et de la société royale des antiquaires de France.
  • De Me Marie, l’un des plus célèbres avocats du barreau de Paris.
  • D’Auger St-Hippolyte, littérateur et auteur dramatique, né en 1797. Nous connaissons dé lui plusieurs pièces de théâtre, parmi lesquelles on distingue Le drame de Marcel, plusieurs romans ; et un ouvrage important sur l’art dramatique, intitulé Physiologie du théâtre, dont les 3 premiers volumes ont paru en 1839.

 

 

Bibliographie.

  • Lebeuf (l’abbé). Histoire de la prise d’Auxerre par les huguenots, et de la délivrance de la même ville, des années 1567 et 1568, etc., in-12,1723. — Mémoires contenant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre, 2 vol. in-4, 1743.
  • Housset (E.-J.-P.). Précis historique sur l’année de la délivrance de la ville d’Auxerre, etc., in-12, 1767.
  • Chardon. Histoire de la ville d’Auxerre, 2 vol. in-8,1834-35. — Chartes, immunités, libertés, privilèges et franchises donnés et octroyés par les comtes d'Auxerre, etc., in-12.
  • Fournier (dom Dominique). Description des saintes grottes de l’église de l’abbaye royale de St-Germain-d’Auxerre, etc., in-12, 1714. — Mémoire historique sur les statues de St- Christophe, et en particulier sur celle qui était dans la cathèdrale d’Auxerre, brochure in-8,1768.
  • Pointe (J.-P.). Notice sur l’hôpital de Guy à Londres, et sur l’hospice départemental d’aliénés à Auxerre, in-8, 1842.
  • Recherches historiques et statistiques sur Auxerre, ses monuments et ses environs, par M. L., 2 vol. in-12, et atlas in-4, 1830.
  • Née de la Rochelle. Liste des villes, paroisses et justices régis par la coutume d’Auxerre, suivant l’ordre auquel elles sont appelées aux assises, in-4, 1749.

 

Plan d'Auxerre vers 1850 - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur
Plan d'Auxerre , vers 1850, Extraite de l'Atlas géographique de Malte-Brun (~1858)
Collection personnelle

 


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Zoom sur Auxerre le long de l'Yonne vers 1830 - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur   Zoom sur Auxerre vers 1830, vue de son pont sur l'Yonne - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur  Zoom sur Auxerre vers 1880 et son quai sur l'Yonne - gravure reproduite et retouchée numériquement par © Norbert Pousseur  Zoom sur Plan d'Auxerre vers 1850 - gravure reproduite et restaurée numériquement par © Norbert Pousseur

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