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La place Mendoza de Buenos-Aires, dessinée par Danvin,
gravure extraite de L'Univers, histoire et description de tous les peuples, éd. 1840
Voir aussi en ces pages :
La Patagonie
Rubriques extraites du Dictionnaire de Géographie universelle ancienne et moderne d'Ennery et Hirt, édition 1839 BUéNOS-AYRES (Bon-Air), capitale de l’état de ce nom et de toute la république de l’Argentine ou du Rio-de-la-Plata ; siège du congrès, du président de la république et de toutes les autorités supérieurs civiles et militaires, ainsi que d’un archevêque. Buenos-Aires n’a qu’un fort pour toute défense et est assez bien bâti. De belles rues régulières et pavées, avec des trottoirs, de belles maisons, quoique presque toutes d’un seul étage, quelques vastes bâtiments, de nombreuses églises avec leurs dômes et leurs clochers rendent agréable l’aspect de cette ville, dont le climat justifie le nom que son fondateur Mendoza lui a donné. La cathédrale, l’église de San-Francisco, celle de la Merced, la banque et l’hôtel des monnaies, le grand-hôpital, la chambre des députés sont ses édifices les plus remarquables ; on doit aussi mentionner le fort. On peut dire sans exagération, que Buenos-Aires, sous le rapport des ressources scientifiques et littéraires, tient le premier rang parmi les grandes villes de l’Amérique méridionale ci-devant espagnole. Parmi les nombreux établissements auxquels elle doit cet avantage, nous citerons l’université, qui, pour le nombre et le talent des professeurs, comme pour la méthode d’enseignement, est une des premières du Nouveau-Monde ; M. Isabelle dit qu’elle a été organisée en 1833, sur un nouveau plan assez semblable à celui de, l’ancienne université de France. Ce même voyageur, qui l’a visitée il y a quelques années, nomme encore parmi les principales écoles spéciales, l’académie commerciale, l’académie argentine, l’académie des provinces-unies, le gymnase argentin, le lycée argentin et l’école des jeunes personnes. On doit, citer encore le département topographique, l’observatoire, le cabinet de physique et celui de minéralogie, la bibliothèque publique, une des plus riches et des meilleures de toute l’Amérique méridionale, la société littéraire, instituée par M. Ribadavia.
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