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Texte et gravure Depuis que la Bretagne est à la mode, les bords de l'Erdre et de la Sèvre et la petite ville de Clisson, près Nantes, reçoivent de nombreux visiteurs, désireux d’admirer les sites délicieux du pays. Cependant, nous préférons et les bords de la Rance et les environs de Quimperlé. « Avant la Révolution, dit Cambry dans son ouvrage sur le Finistère, la ville de Quimperlé était une des plus tranquilles, des plus heureuses de la France. Après une vie bruyante, agitée; après de longs voyages en Chine, au Bengale, aux Manilles ; quand les nerfs étaient desséchés par les chaleurs de l’Indostan, de l’Amérique ou de l’Afrique ; que de navigateurs se retiraient à Quimperlé ! Le sang s’y purifiait au milieu des bois, des forêts, des bosquets qui l’entourent ; les chagrins étaient dissipés par une société douce, aimable; un médiocre revenu y faisait vivre dans l’aisance. La chasse, la pêche, la chère la plus délicate et le repos le plus parfait, faisaient passer des jours heureux à l’homme assez sage pour préférer à l’éclat, au mouvement des grandes villes, le calme d’une vie paisible, l’air pur des bois et des rivières, et les plaisirs de la nature. On s’y réfugiait enfin comme en Touraine. C’était un port paisible et sûr à la suite des tempêtes et des naufrages de la jeunesse.» Aujourd’hui, comme à l’époque à laquelle écrivait Cambry, Quimperlé est l’une des villes les plus intéressantes de la Bretagne. Ses environs, si délicieux déjà, s’embellissent encore des progrès de l’agriculture. De belles fabriques, dans lesquelles on s’occupe de tannerie, d’engrais, de mouture de blé, de scierie, de papeterie, donnent au paysage de l’animation ; et de vieux monuments, qui se rattachent à l’histoire locale, racontent quelques-uns de ses faits les plus importants. C’est sur les bords de l’Ellé que s’arrêtèrent les Francs, lorsqu’ils envahirent la Bretagne, sous prétexte de la soumettre à l’unité catholique, mais en réalité pour la conquérir. Charlemagne campait encore près de cette rivière, quand il y fut salué dans son camp par l’abbé de Landevenec. L’abbaye de Sainte-Croix fut fondée en 1029, par Alain Caignard, sur l’emplacement de l’ermitage de Saint-Guithiern, l’un de ces pieux personnages qui défrichèrent et civilisèrent le pays, dans le VIe, le VIIe et le VIIIe siècle. Sa chapelle, longtemps respectée, existait encore au XVIIIe siècle. Depuis que les moines du couvent de Sainte-Croix ont quitté Quimperlé, leur église remplace, comme paroisse, celle de Saint-Colomban qui a été détruite. L’église des Jacobins, ou Dominicains, se recommande par un portail sur lequel on voit encore quelques jolis détails. Leur abbaye avait été fondée, en 1255, par Blanche de Champagne, et possédait les restes du comte de Montfort. En complément, lire les deux autre articles sur Quimperlé - partie 1 et partie 3
Pour voir les détails de la rue du Château à Quimperlé vers 1840 avec son échoppe
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