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Texte et gravure sur Penmarch, nommé Pen-March dans ce texte, Auprès de cette roche si connue sous le nom de Torche de Pen-March, s’élevaient autrefois les riches bourgades de Pen-March et de Keriti. On y remarquait, au XVIe siècle, six églises et plusieurs rues, parmi lesquelles on citait la rue des Argentiers, la Grande Rue, celle des Merciers. Aucune fortification ne protégeait ces petites villes; mais plusieurs maisons étaient disposées de manière à pouvoir soutenir un siège et à servir de refuge, en cas d’attaque de la part des pirates qui infestaient alors toutes les mers, et qui ravageaient fréquemment les côtes de Bretagne. Malgré leur masse résistante, malgré le respect religieux des habitants du pays, les six églises de Pen-March et de Keriti ont, elles aussi, subi les outrages du temps. A les voir ainsi désertes, entourées de décombres, on se demande qui a pu détruire l’ancienne prospérité de ces lieux. La guerre, sans doute, a ses horreurs, ses démolitions, ses incendies; mais, si la place d’une ville est marquée par de grands avantages, elle doit renaître de ses cendres et se survivre à elle-même. Ni les pirates d'Angleterre, ni l’horrible tempête qui submergea dans un jour presque tous les pêcheurs de cette côte, ni le pillage de Pen-March et de Keriti par le brigand Fontenelle, n'expliquent suffisamment les ruines de ce rivage désolé. C'est la découverte de Terre-Neuve, c’est la concurrence d'une pêche plus lucrative et peut-être la disparition d’un banc de morue qui existait autrefois, dit-on, à quarante lieues de Pen-March, qui ont produit près de ce bourg les solitudes qui attristent le voyageur. L’église de Pen-March est grande et digne de sa prospérité passée. Des bas-côtés, des portiques latéraux, des chapelles et des fenêtres à dessins variés, arrêtent les regards sur ce monument. Il était dédié à Saint Nona, pieux personnage bien inconnu sans doute à Rome et dans le calendrier; mais l’ancienne nation bretonne, aux premiers jours de son existence, avait décerné le paradis à bon nombre de ses bienfaiteurs, dont le nom seul a survécu. Keriti, Saint Pierre, Saint Guénolé, Notre-Dame-de-la-Joie et Saint Fiacre, étaient les autres églises qui servaient au culte des populations qui foulaient autrefois le sol de cette localité. L’église de Saint Fiacre n’est qu’une chapelle; celle de Saint Guénolé n’a jamais été achevée : elle appartient, par son architecture, aux derniers jours du gothique. Notre-Dame-de-la-Joie, simple chapelle, est encore postérieure à cette époque. L’église de Keriti appartenait à l’ordre des Templiers; sous le rapport archéologique, ce serait la plus intéressante, si elle n’avait été dévastée
Pour voir les détails des personnages devant l'église en ruine de Penmarch,
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