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Les villes à travers les documents anciens

 

Montpellier au 19ème siècle


Montpellier vers 1830 et ses paysans - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
Montpellier vers 1830, au delà de ses champs cultivés
gravure d'Harding extraite de l'ouvrage The Tourist in France - Thomas Roscoe - 1834

Collection personnelle

 

Voir aussi sur ce site :

 

Texte extrait du Dictionnaire de toutes les communes de France - éd. 1851 - Augustin Girault de Saint Fargeau
(collection personnelle).

 

MONTPELLIER, Mons Pessulanus, Mons Puellarum, grande et belle ville, chef-lieu du département de l’Hérault (Languedoc), du 2e arrondissement et de 3 cantons. Chef-lieu de la 9e division militaire, (comprenant l’Hérault, l’Ardèche, le Gard, la Lozère et l’Aveyron). Siège d’une cour royale d’où ressortissent les départements de l’Hérault, de l'Aveyron, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. Tribunal de 1ère instance et de commerce. Chambre et Bourse de commerce. Académie universitaire. Facultés de médecine et des sciences. École spéciale de pharmacie. Collège royal. Sociétés d’agriculture et d’archéologie. Évêché, séminaire diocésain. École secondaire ecclésiastique. 3 Cures. Gîte d'étape. Maison centrale de détention. Direction des douanes. Bureau de poste. Relais de poste.

40,746 habitants — Terrain tertiaire supérieur.

Autrefois évêché Université et faculté de médecine, société des sciences, cour des aides, chambre des comptes, bureau des finances, généralité et intendance, présidial, sénéchaussée, Hôtel des monnaies, juridiction consulaire, prévôté générale de maréchaussée, chambre syndicale, plusieurs collégiales, séminaires et collèges ; communautés de Malte, abbayes de filles ordre de Cîteaux et de Sainte-Claire, couvents de chanoines réguliers, de dominicains, de pères de la Merty, d’augustins, de capucins, récollets et cordeliers, de carmes déchaussés et de l’ancien Institut d'ursulines, de dominicaines, de la Visitation, du Bon-Pasteur et du Refuge.

Industrie ert commerce de Montppellier

Manufactures de draps, couvertures de laine, percale, mousseline, mouchoirs. Fabriques considérables de vert-de-gris, d’acides minéraux et autres produits chimiques, de savon, bouchons de liège, liqueurs, parfums. Filatures de coton. Nombreuses distilleries d’eaux-de-vie et esprits. Raffineries de sucre. Tanneries. Maison centrale de détention fondée en 1810 ; on y fabrique des mouchoirs, des percales, des bas, gants en filoche, des bonnets ; on y carde et file la soie, etc.
Elle reçoit les condamnés des départements suivants : Ardèche, Aude, Aveyron, Basses-Alpes, Bouches- du-Rhône, Cantal, Corse, Drôme, Gard, Hautes-Alpes, Haute-Loire, Hérault, Isère, Loire, Lozère, Pyrénées-Orientales, Rhône, Tarn, Var et Vaucluse. Sa population varie de 400 à 450 individus.

Commerce de vins, eaux-de-vie, esprits, huile d’olive, citrons, orange, fruits secs, cuirs forts, laines, cuivre et verdet. Le port Juvénal, situé à 1 km de la ville et formé par la rivière du Lez, facilite singulièrement le commerce.
Foires le 2e lundi de Quasimodo (8 jours) et 2 novembre (6 jours).

A 49 km. S.-O. de Nîmes, à 169 km. O.-N.-O. de Marseille, à 750 km S.-E. de Paris. Longitude orientale 1° 32' 30", latitude 43“ 36' 16".

L’arrondissement de Montpellier contient 14 cantons. Aniane, Castries, Sète, Claret, Frontignan, Ganges, Lunel-la-Ville, St-Martin-de-Londres, les Matelles, Mauguio, Mèze, Montpellier lre, 2e et 3e sections.

Montpellier et sa rivière, la Lez, vers 1720 - gravure reproduite par la BNF et restaurée par © Norbert Pousseur
Montpellier et sa rivière, la Lez, vers 1720
gravure numérisée par la BNF (Gallica),
extraite de La Galerie agréable du monde...- Van Der Aa, Pieter Boudewyn - 1729

 

Histoire de Montpellier

Montpellier est une ville dont l’origine ne remonte pas au-delà du VIIIe siècle. Elle fut d’abord formée de deux villages appelés l’un Montpellier et l’autre Montpelliéret ; ces deux villages, élevés sur un mont couvert d’une épaisse forêt, appartenaient aux deux sœurs de saint Fulcran, évêque de Lodève, qui en firent donation à Ricuin, évêque de Maguelonne. Ricuin donna en fief Montpellier à un seigneur nommé Guillaume, vers 990. Toutefois Montpellier dépendait encore immédiatement du siège de Maguelonne. La ruine de cette île, en 737, augmenta la population de Montpellier qui s’accrut aussi, trois siècles plus tard, des habitants de Substantion.

Vers le Xe siècle, après la fuite des Visigoths devant les Sarrasins, les deux villages voisins, réunis en un seul, formèrent sous le nom de Montpellier une ville considérable qui tenait un rang distingué parmi celles de la Gothie. Les successeurs de Guillaume reconnurent le comte de Toulouse pour suzerain ; mais Guillaume V se constitua vassal de l’évêque de Maguelonne.
Quoique Montpellier ait eu beaucoup à souffrir de pestes et de guerres cruelles, l’affluence des étrangers attirés par son commerce et la prospérité de son école de médecine, créée par des médecins arabes chassés d’Espagne par les Goths vers le milieu du XIIe siècle, réparèrent en partie ses malheurs. Elle fut entourée de murailles à la fin du même siècle. Ses seigneurs prirent le titre de comte : l’un d’eux, Guillaume VI, ayant été chassé par les habitants, les fit excommunier par le pape Innocent II, et finit par rentrer dans la ville, après un long siège aidé du comte de Barcelone.

Pierre II, roi d’Aragon, ayant épousé en 1204 la fille de Guillaume VIII, reçut en dot la ville de Montpellier, qui passa ensuite aux princes d’Aragon. Montpellier fut cédé en échange par l’évêque de Maguelonne à Philippe le Bel en 1292. Enfin Montpellier fut aliéné par Jacques III, roi de Majorque, de la branche cadette des rois d’Aragon, à Philippe de Valois, en 1349.
La seigneurie de Montpellier, devenue baronnie, fut donnée par Charles V, dit le Sage, à son frère le duc d’Anjou, gouverneur du Languedoc, auquel il avait cédé les droits d’amortissement et de francs fiefs pour l’entretien de ses armées et réparation de ses forteresses. En 1379 il leva un affouage de cinq francs et dix gros par feu ; c’était le plus exorbitant qu’aucune province eût encore payé ; cependant, comme il était parti pour conduire une expédition en Bretagne, ses conseillers, en son absence, demandèrent un nouveau fouage de douze francs d’or par année, ou un franc par mois pour chaque feu.

Le chancelier du duc d’Anjou, le sénéchal de Rouergue, et plusieurs seigneurs de leur suite se présentèrent le 21 octobre 1379 au conseil de ville de Montpellier pour lui intimer de faire percevoir un impôt aussi oppressif. Le consul demanda quelques jours pour délibérer ; pendant ce temps la nouvelle de l’extorsion, dont la province était menacée se répandit parmi le peuple ; elle y excita la fermentation la plus violente. Le conseil s’assembla de nouveau le 25 octobre et refusa avec beaucoup de courage de percevoir le fouage ; mais, pendant qu’il délibérait encore, le peuple ameuté se jeta avec fureur sur les officiers du duc, et massacra le chancelier, le sénéchal, le gouverneur de Montpellier, les deux chevaliers qui les accompagnaient, et plus de quatre-vingts personnes de leur suite. Le 30 octobre la ville de Clermont-Lodève suivit l’exemple que venait de lui donner celle de Montpellier, et massacre aussi les commissaires du duc d’Anjou. La fermentation était extrême dans toutes lès villes du Languedoc ; la province semblait se préparer à une révolte générale, et elle aurait probablement éclaté, si Clément VII, arrivé depuis peu de mois à Avignon, n’avait employé toute son influence pour calmer le peuple. Il chargea le cardinal d’Albano et deux autres prélats de se rendre à Montpellier pour engager les habitants à se soumettre ; tandis que le duc d’Anjou, revenu de Bretagne à Paris et ensuite à Avignon, ne se proposait rien moins que de faire passer tous les habitants de Montpellier au fil de l’épée, de raser leur ville, et d’en labourer le sol à la charrue.

Le cardinal d’Albano avait inspiré une telle terreur aux habitants de Montpellier, en leur annonçant que les forces de toute la France allaient fondre sur eux, qu’ils consentirent à laisser entrer dans leur ville Déodat de Guillem, lieutenant du duc d’Anjou, qui fit mettre à mort tous les chefs de la sédition du mois d’octobre. Croyant alors avoir satisfait à la vengeance du duc, les habitants consentirent le 1er janvier 1380 à déclarer qu’ils recevraient le duc d’Anjou dans la ville, et qu’ils se soumettraient aveuglément à tout ce qu’il lui plairait d’ordonner.

Ayant reçu cette déclaration, le duc d’Anjou partit d’Avignon à la tête de mille lances et d’un corps d’arbalétriers à cheval. Il s’arrêta le 17 janvier à Nîmes, et le 20 il entra dans Montpellier entouré de ses troupes. Anglic de Grimoard, cardinal d’Albano, s’avança au-devant de lui, menant à sa suite tous les ordres religieux, même les religieuses recluses, tous les enfants de la bourgeoisie, les quatre facultés de l’université, les consuls qui portaient les clefs de la ville et le battant de la cloche d’alarme, enfin tout le reste des habitants ; toute cette multitude se jeta à genoux au passage du duc, en implorant miséricorde, et le cardinal d’Albano lui adressa une longue harangue pour l’exhorter à user de merci envers ces pauvres gens. Le duc, sans répondre, fit mettre des gardes dans tous les lieux par où il pouvait commander la ville ; il se fit apporter toutes les armes des habitants, et quand il ne leur eut plus laissé aucun moyen de résistance, il monta le 24 janvier sur un échafaud qu’il avait fait dresser à l’avant-portail de la sonnerie, et fit lire devant lui la sentence qu’il avait rendue contre ce peuple malheureux. Il condamnait deux cents des citoyens qu’il déclarait les plus coupables à être brûlés vifs, deux cents à être pendus, deux cents à être décapités, dix-huit cents à la confiscation de leurs biens et des notes d’infamie, et le reste de la ville à des amendes ruineuses. Il laissa trois jours les habitants de Montpellier sous la terreur de cette effroyable sentence ; enfin le 27 janvier il la modifia à la sollicitation du pape Clément VII, du cardinal d’Albano et divers princes. Il se réserva la punition arbitraire des plus mutins, et il réduisit à moitié environ les amendes, les confiscations et les marques d’infamie.

La ville de Montpellier resta presque indifférente à la guerre des Albigeois : du moins les fureurs des croisés ne l’atteignirent point. On y établit un tribunal de l’inquisition, qui fut aboli après s’être essayé sur une prétendue sorcière, Catherine de Sauve. Mais ses plus grands désastres devaient naître des guerres civiles et des discordes religieuses.

En 1536 le siège épiscopal de Maguelonne fut transféré à Montpellier, qui devint bientôt le théâtre des guerres et des massacres entre les protestants nouvellement établis et les catholiques. Les premiers, s’étant emparés de la ville sous Henri III, se constituèrent en république, et conservèrent cette forme de gouvernement jusqu’en 1622, époque où Louis XIII s’en rendit maître après un siège long et meurtrier. Pour maîtriser les habitants, le roi fit construire à Montpellier une citadelle qui sert aujourd’hui de caserne. Les nouvelles révoltes qui suivirent la construction de ce fort ne furent pas moins sanglantes que celles qui l’avaient précédée ; toutefois la ville se soumit et prospéra sous le règne de Louis XIV, auquel les habitants élevèrent en 1718 une magnifique statue équestre sur la belle plate du Peyrou.

Vue générale de Montpellier vers 1835 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
Vue générale de Montpellier
gravure d'Amelin , extraite du Guide pittoresque du voyageur en France - 1838

Collection personnelle

 

Montpellier fut préservé des massacres de la St-Barthélemy par le vicomte de Joyeuse, qui commandait alors en Languedoc en l’absence du maréchal de Damville. Simon Fixes, baron de Sauve, secrétaire d’État, voulant sauver les religionnaires de Montpellier, sa ville natale, dépêcha un courrier qu’il chargeait d’avertir en passant le sieur des Ursières, son beau-frère, gouverneur de cette ville. Ursières confère à ce sujet avec le baron de Mousson, premier consul de Montpellier. Les ministres et les principaux religionnaires reçoivent l’invitation de se mettre en sûreté. On fait dire aux autres de se renfermer dans leurs maisons ; les catholiques prennent les armes pour maintenir la tranquillité publique, et les religionnaires sont épargnés.

Avant la révolution de 1789 Montpellier était le lieu où s’assemblaient les Etats du Languedoc. Dans l’origine ils ne s’assemblaient d’abord que par sénéchaussée, ils furent ensuite autorisés à se réunir constamment en états généraux, tantôt dans une ville, tantôt dans une autre ; puis Montpellier fut définitivement choisi pour le siège de leurs délibérations, et les Etats de la province s’y sont assemblés sans interruption depuis 1736 jusqu’à leur extinction en 1789.

Les armes de Montpellier sont : d’azur à un portail d'église antique d’or, ayant au milieu une Notre-Dame assise vêtue d’azur (alias : de gueules), tenant l’enfant Jésus et ayant à ses pieds un écusson d'argent chargé d’un tourteau de gueules,


Montpellier vers 1880 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
Montpellier vers 1880, depuis un chemin d'accès
gravure extraite de La France illustrée - VA Malte-Brun - 1855 - 1882

Collection personnelle

Situation et monuments de Montpellier

Montpellier est dans une belle situation, sur une colline au pied de laquelle coule le Lez ; un chemin de fer communique de cette ville à Sète, et doit se raccorder avec le chemin de fer de Montpellier à Nîmes et à Beaucaire. De quelque côté que l’on y arrive, l’œil est enchanté ; les environs, à plus de 4 km de circonférence, sont ornés de maisons de campagne élégamment construites, de jardins, de vergers, de coteaux couronnés de bosquets, plantés de vignes et d’oliviers. La ville s’élève en amphithéâtre sur une colline dont le point culminant, vers la place du Peyrou, est à 51 m au-dessus du niveau de la mer ; le sommet de cette hauteur est un peu resserré, les pentes sont en général douces. La ville se dirige de l’est à l’ouest ; d’un côté elle se termine brusquement par la citadelle, et de l'autre par la place du Peyrou : elle s’étend surtout en descendant vers la grande rue, c’est-à-dire du côté de la mer. Cette exposition et L’inclinaison de la plupart de ses rues influent peut-être, autant que son beau climat, sur la longévité et la santé de ses habitants, causes qui, jointes à la célébrité de l’école de médecine, attirent continuellement à Montpellier une affluence considérable d’étrangers.

A l’exception de quelques points, notamment du côté du nord-est, où l’on voit encore les stigmates de boulets que lançait l’artillerie de Louis XIII lors du siège de 1622, la ville est aujourd’hui dépouillée de ses anciennes murailles ; les seules restes de ses fortifications consistent dans les anciennes portes des Carmes, de la Blanquerie, du Peyrou, et dans la tour des Pins.

Montpellier est une ville très bien bâtie, entretenue constamment dans un grand état de propreté, mais généralement mal percée ; la plupart des rues sont étroites et escarpées ; les places publiques sont petites et irrégulières ; toutefois l’ensemble de la ville est agréable et plaît généralement ; on y remarque plusieurs beaux quartiers, de belles fontaines et de magnifiques promenades. Enfin un aspect riant, une situation des plus heureuses, la douceur du climat, la salubrité de l'air, les beautés champêtres des environs, l’urbanité des habitants, et surtout les charmes du beau sexe font de cette ville un séjour délicieux ; et la mettent au premier rang des villes du midi de la France.

La promenade et la porte du Peyrou de Montpellier vers 1870 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
La promenade et la porte du Peyrou de Montpellier vers 1870
gravure extraite de La France illustrée - VA Malte-Brun - 1855 - 1882

Collection personnelle

La promenade du Peyrou est l’une des plus belles que l’on connaisse : elle consiste dans une vaste et magnifique plate-forme gazonnée, environnée de balustrades élevées de 3 à 4 m sur une autre promenade qui l’entoure d’une allée couverte, et qui en est une dépendance ; on y monte par un perron, et l'on y entre par une grille. A l’extrémité, s’élève une butte artificielle, un château d’eau construit en rotonde à six faces, et orné de belles colonnes cannelées d’ordre corinthien, L’intérieur de cet élégant édifice, voûté en coupole, renferme un bassin d’où l’eau coule en nappe et tombe en cascade sur des rochers parfaitement imités, qui la transmettent dans un bassin inférieur. Elle y est amenée par un superbe aqueduc en pierres de taille qui traverse une vallée d’environ 8 km de large et va chercher l’eau sur le côté opposée
On parviendrait difficilement à décrire le magnifique point de vue que l’on découvre de la promenade du Peyrou : l’œil aperçoit le Canigou, qui fait partie des Pyrénées, le mont Ventoux en Provence, et plonge avec plaisir sur la riche campagne qui environne la ville, sur l’étang de Maguelonne qui en est à 6 km, et au delà duquel la mer se déploie et présente une immense étendue qui n’a de bornes que l’horizon.
C’est aux architectes Giral et Donat que les états de Languedoc sont redevables des plans et devis de cette place, dont la première pierre fut posée le lundi 29 décembre 1766 et dont la dépense, pour acquisitions de terrains et indemnités, fut de 182,988 ivres 07 sols 2 deniers et celle des embellissement de 989,678 livres 14 sols 1 denier : Total : 1,272,667 livres 1 sol 3deniers.

Auch vers 1830 et son accès par son pont sur le Gers - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
Montpellier vers 1830, avec son aqueduc au premier plan
gravure de Rostein (?), extraite de la France pittoresque d'Abel Hugo - 1835

Collection personnelle

L’aqueduc, où l’architecte Pitot a dignement lutté avec les auteurs romains de celui du Gard, fut commencé en 1753 et coûta treize ans de travail. Il est composé de deux rangs d’arceaux superposés. Sa longueur totale depuis la source de St-Clément jusqu’au Peyrou est de 13,904 m, dont 8,772 m au-dessous du niveau du sol, et 4,252 m. au-dessus de ce même niveau. Dans une longueur de 880 m., depuis le réservoir dit des Arcades jusqu’au Peyrou, on compte 53 arceaux ayant 8 m d’ouverture, surmontés de 183 arceaux de 2 m. 78 cm de largeur. La hauteur des grands arceaux est de 16 m ; celle des petits est de 5 m 56 cm La plus grande élévation de l’aqueduc est de 28 m. Enfin la base extérieure de la rigole a 3 m de large. L’eau est, de bonne qualité.

La porte du Peyrou, arc de triomphe dédié à Louis XIV, est un monument d’ordre dorique mutulaire, sans colonnes ni pilastres, percé d’un seul arc à plein cintre, couronné d’un entablement. Le dessin en est de Dorbay ; la construction en fut confiée à d’Aviller en 1691. Bertrand, sculpteur de Montpellier, exécuta les sculptures, qui sont remarquables. Cet arc de triomphe est dans le goût de la porte St-Denis de Paris : il mériterait d’être détaché des maisons voisines qui le gênent.

L’Esplanade est une belle et vaste promenade très fréquentée, qui s’étend entre la ville et la citadelle. Elle touche au Champ de Mars, et longe du même côté la citadelle, espèce de fort composé de quatre bastions, où fut enfermé Cinq-Mars en 1624, et d’autres prisonniers célèbres. L’esplanade aboutit par une de ses extrémités à la place de la Comédie, que décorent une fontaine en marbre représentant les trois Grâces, la façade de la salle de spectacle, etc.

La ville est embellie d’un grand nombre de fontaines : à celle que nous venons de nommer, nous ajouterons celles des Chevaux-marins ou Licornes, à la halle couverte, avec un bas-relief représentant la bataille de Closterkamp, celles de la Grande rue, etc., etc. Parmi les églises on visitera celle de St-Denis, d’ordre toscan, qu’on doit à d’Aviler, celle de Ste-Eulalie, celle de Notre-Dame-des-Tables, autrefois des Jésuites, attenante au collège royal.

La cathédrale de Montpellier vers 1825 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
La cathédrale de Montpellier vers 1825
gravure de Bence, extraite du Nouveau voyage pittoresque de la France - Ostervald - 1827

Collection personnelle

La cathédrale, sous l’invocation de saint Pierre, est la plus ancienne et la plus célèbre église de Montpellier. Ce fut originairement un monastère de bénédictins, fondé en 1364 par le pape Urbain V. Cette église ne fut érigée en cathédrale qu’en 1536. Trois tours s’élèvent aux angles de la nef ; la quatrième a été abattue durant les guerres de religion. La façade est précédée d’un porche assez singulier. Deux piliers cylindriques, massifs, de 4 m 55 cm de diamètre, ayant leurs extrémités façonnées en cône, et terminées par une petite sphère, placés à 8 m 45 cm du mur de façade, soutiennent, à la hauteur de la nef, une voûte à quatre pendentifs, qui reposent immédiatement au-dessous de la partie conique des piliers, et s’appuient de l’autre côté sur la façade de l’église. La longueur de l’édifice est de 55 m 25 cm dans œuvre ; la longueur de la nef est de 14 m 95 cm, et de 26 m 65 cm dans le fond des chapelles : celles-ci sont au nombre de dix. Le sanctuaire ; qui est d’une construction beaucoup plus moderne (1775), a 13 m 64 cm de large et 12 m 99 cm dans œuvre, d’un mur latéral à l’autre. Il est pavé de carreaux de marbre gris et blanc. Le chœur contient un double rang de stalles dans son pourtour ; on y remarque trois immenses tableaux, dont l’un, le plus célèbre, qu’on doit au pinceau de Sébastien Bourdon, représente la chute de Simon dit le Magicien ; les deux autres sont d’Antoine Ranc et de Jean de Troy. La cathédrale est bâtie dans un enfoncement qui nuit à sa situation ; elle est attenante à l’école de médecine.

La cathédrale de Montpellier vers 1835 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
La cathédrale de Montpellier vers 1835,
gravure de Rauch , extraite du Guide pittoresque du voyageur en France - 1838

Collection personnelle

 

L’école de médecine de Montpellier jouit d’une célébrité universelle et justement acquise. Créée par les arabes après la fondation de celle de Salerne, elle prit une forme régulière en 1220 Le bâtiment de l'école est vaste, propre, bien distribué ; c’est l’ancien évêché. On voit dans la salle des Actes le buste d’Hippocrate, en bronze, morceau précieux d’antiquité, et des bustes en marbre d'Esculape et d’Hygie. Un siège en marbre, découvert dans les arènes de Nîmes, et le buste de Chaptal décorent le bel et vaste amphithéâtre, œuvre de Lagardette. Dans la salle du Conclave, aujourd’hui du Conseil, on montre les portraits.de tous les professeurs décédés depuis le XIIIe siècle, celui de Rabelais, et même au besoin la robe doctorale de ce facétieux curé de Meudon, qu’on faisait revêtir autrefois a chaque récipiendaire. On voit encore d’autres marbres antiques, encastrés dans les murs de ce bel établissement.
L’école de médecine possède une bibliothèque composée de plus de 30,000 volumes, d’environ 600 manuscrits grecs, latins, arabes, turcs, chinois, italiens, espagnols, français, et d’un cabinet de dessins originaux de grands maîtres. Parmi les livres imprimés se trouvent beaucoup de princeps du XVe siècle. Outre les dessins et les tableaux qui décorent la bibliothèque de l’école, la faculté de médecine a un musée anatomique riche en objets curieux pour la science.

La bibliothèque de Montpellier renferme plusieurs manuscrits importants venus de L’Italie. On y remarque 15 volumes in-4 de lettres écrites à la reine Christine de Suède par les hommes les plus distingués de son époque ; des copies d’ouvrages de Galilée ; 2 volumes de lettres originales adressées à C. dal Pozzo (mort en 1685), par un grand nombre d’artistes et de littérateurs célèbres ; 1 volume de lettres autographes écrites à Alde le jeune et à Paul Manuce ; il s’en trouve du Tasse, de Muret, de Sigonius, du grand-duc de. Toscane, etc. ; 2 volumes de lettres autographes de Peiresc ; 1 volume d’observations sur l’antiquité, de la main de Winckelmann, etc. ; 34 volumes in- folio ou in-4 formés par l’historien Guichenon, et renfermant une multitude de pièces relatives au Bugey, à la Bresse et à la Savoie. On sait que la bibliothèque entière d’Alfieri, léguée à la comtesse d’Albany, devint la propriété du peintre Fabre, qui en fit don avec le reste de ses belles collections à sa ville natale de Montpellier. Conservés à part, les livres du célèbre auteur tragique forment environ 3,000 volumes grecs, latins, italiens ; il n’y a qu’un seul auteur français, c’est Marot. Chaque ouvrage porte la signature d’Alfieri ; beaucoup renferment des notes de sa main. M. Gazzera signale un bien curieux volume dont l’existence n’était pas même soupçonnée : c’est un petit in-8 de six feuillets seulement, et contenant six sonnets que l’on ne trouve dans aucune des éditions d’Alfieri ; le titre porte qu’ils furent imprimés de sa propre main.

Le jardin des plantes de Montpellier vers 1870 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
Le jardin des plantes de Montpellier vers 1870
gravure extraite de La France illustrée - VA Malte-Brun - 1855 - 1882

Collection personnelle

Le jardin botanique, fondé par Henri IV en 1593, est un des jardins des plantes les plus remarquables du royaume sous le rapport du nombre et du classement des végétaux. Plus de 8,000 plantes sont cultivées dans ce jardin. On y remarque une fort belle orangerie et une grande serre chaude, qui permet de conserver pendant vingt ans des végétaux des tropiques.
Dans une allée basse, entre de tristes murs couverts d’un épais ombrage, on découvre, sous une voûte obscure, la tombe de Narcissa, fille d’Young, si dignement célébrée par le poète des Nuits.
De l’école de botanique, où professa le savant de Candolle, on jouit d’une vue pittoresque des tours de la cathédrale et des bâtiments de l’école de médecine, qui n’en sont séparés que par le boulevard. Au milieu de cette partie du jardin est un beau cyprès étalé, vulgairement appelé arbre de Montpellier.

Le jardin Royal, promenade charmante, où se trouve l’école forestière, est attenant au jardin botanique.

Le musée Fabre est un établissement magnifique. Peu de galeries de tableaux, en France, sont plus remarquables que celle de Montpellier pour le nombre et le choix des chefs-d’œuvre qu’elle renferme. Ce riche musée porte le nom de son fondateur M. le baron Fabre, qui, après un séjour de près de quarante années en Italie, sacrifiant à l'amour de la patrie la juste considération et l’heureuse existence que ses talents et les rares qualités de son cœur lui avaient acquises sur cette terre classique des beaux-arts, a réalisé, en 1825, le projet qu’il avait conçu depuis longtemps, de faire donation à Montpellier, sa ville natale, de sa superbe collection de tableaux, dessins, estampes, statues, bustes, médailles et autres objets d’art, ainsi que d’une bibliothèque de plus de 15,000 volumes, remarquable par le nombre, la variété, la richesse des éditions, dans les littératures anciennes, modernes et étrangères, et surtout par le recueil le plus complet et le plus précieux d’ouvrages qui traitent des beaux-arts.
M. le baron Fabre, excellent peintre, élève de David et ami de Girodet, n’a cessé d’augmenter cette magnifique collection. La bibliothèque du musée Fabre compte environ. 25,000 volumes, en y comprenant ceux qui faisaient partie de l’ancienne bibliothèque de la ville. Le musée Fabre occupe quatre belles salles, décorées avec élégance et bien éclairées : l’école de dessin y est contiguë. Cet établissement a reçu de précieux accroissements dus à la générosité d’autres citoyens de Montpellier, parmi lesquels il faut citer MM. Valedeau, Collot, etc., etc. La galerie Valedeau surtout offre, sous le rapport des tableaux, bronzes, dessins, etc., le complément le plus riche et le plus digne du présent du baron Fabre.

Le cabinet d’histoire naturelle et de physique de la faculté des sciences, quoique ayant besoin d’être renouvelé, offre quelque intérêt aux curieux.

La salle de spectacle fut construite en 1786, après l’incendie de l’ancienne salle. Elle est, vaste et bien distribuée : la façade est de bon goût ; l’intérieur est passablement décoré, et peut contenir plus de 2,000 spectateurs ; le parterre est assis.

Hôpitaux. Les hôpitaux de Montpellier méritent une mention particulière pour leur importance et pour la manière admirable dont ils sont desservis.
L’hôtel-Dieu St-Eloi, où l’on reçoit les fiévreux de tous les pays, est, en France, un des premiers établissements de ce genre. Fondé en 1183, il consiste en plusieurs corps de bâtiments, cours, galeries et jardins, renfermés dans une seule enceinte. Les salles sont au nombre de 23, dont 9 pour les fiévreux, 3 pour les blessés, 9 pour les vénériens et galeux, et 2 pour les femmes. Cet hospice contient 520 lits en fer, dont le nombre doit être porté à 700. Durant la guerre, l’hôpital a eu souvent 800 à 1,000 malades. En 1814 il y avait 1,633 malades, dont 1,531 militaires et 102 civils. On pourrait y prendre plus de 100 bains par jour. Il est desservi par des sœurs de la Charité, ainsi que par le bureau de bienfaisance ou œuvre de la Miséricorde
L’hôpital général est entièrement consacré aux pauvres nés ou domiciliés à Montpellier ; il a été terminé en 1682, et contient 21 salles, dont 9 pour les hommes, 3 pour les enfants mâles, 8 pour les femmes, et 1 pour les jeunes filles. Les incurables et les vieillards, quoique sans infirmités, lorsqu’ils ont passé l’âge de soixante-dix ans, sont admis dans cette maison, où peuvent être soignés environ 700 incurables. —
L’hospice des insensés, celui de la Maternité et le dépôt de police sont attenants à cet hôpital.
Dans le voisinage est la maison centrale de détention, vaste bâtiment qui reçoit les femmes condamnées de vingt départements.

La Bourse de Montpellier vers 1835 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
La Bourse de Montpellier,
gravure de Rauch , extraite du Guide pittoresque du voyageur en France - 1838

Collection personnelle

On remarque encore à Montpellier le palais de justice ; l’hôtel de la préfecture ; l’évêché ; le séminaire ; la bourse ; la fontaine de Jacques Cœur, argentier de Charles VII ; l’édifice de St-Côme ; l’église de la Providence ; l’établissement orthopédique de l’infortuné Delpech ; la tour des Pins et celle du Télégraphe ; les halles ; les casernes, entreprises et terminées sous le règne de Napoléon : elles peuvent contenir 2,000 hommes d’infanterie et de cavalerie ; la place de la Canourgue, celle de la préfecture, ornée d’une belle fontaine en marbre blanc, celle du Marché aux fleurs ; la fontaine des Chevaux marins ou des Licornes ; les églises St-Denis, St-Eulalie, Notre-Dame-des-Tables, etc., etc.

 

 

Montpellier d'une de ses ancienne route d'accès vers 1875 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
Montpellier d'une de ses ancienne route d'accès
gravure extraite de la Géographie illustrée de la France - Jules Verne - 1876

Collection personnelle


Montpellier depuis sa campagne, vers 1875 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur
Montpellier depuis sa campagne, vers 1875
gravure extraite due Magasin pittoresque - 1878

Collection personnelle

 

Biographie.

Montpellier a donné naissance à un grand nombre d’hommes célèbres, parmi lesquels nous citerons :
(L'auteur de ce texte sur Montpellier était sans doute un habitant de cette ville, pour avoir voulu citer tous les personnages de 'la bonne société'
  • Saint Roch.
  • Jacques le Conquérant, roi d’Aragon.
  • La courageuse Constance de Cézelli.
  • Les Ranchin, dont le nom a illustré la médecine et le barreau, les lettres et l’humanité.
  • Cambon, président de l’assemblée législative et de la convention.
  • Cambacérès, archichancelier de l’empire, que vingt ans d’un grand pouvoir n’ont pu faire accuser d’un seul abus d’autorité.
  • Bénézech, ministre de l’intérieur sous le Directoire.
  • Le comte Chaptal, célèbre chimiste, ministre de l’intérieur et sénateur sous l’empire, membre de l’Institut.
  • P. de Bonnier d’Alco, député à l’assemblée législative et à la convention nationale, l’un des plénipotentiaires massacrés au sortir de Rastadt, avec l’infortuné Roberjot.
  • Fabre de l’Hérault, membre de la convention nationale.
  • Crassous, membre du conseil des cinq cents et du tribunal.
  • Le comte de Méjean, publiciste.
  • P. de Bonneau, consul de France en Pologne, où il s’est rendu célèbre par son opposition au démembrement de ce malheureux pays.
  • Collot, ex-directeur de la monnaie de Paris.
  • Durand, troubadour et célèbre jurisconsulte du XIIIe siècle.
  • Le comte Daru, historien, ancien ministre, pair de France, membre de l’Académie française.
  • Gariel, historien.
  • Ch. d’Aigrefeuille, historien de Montpellier.
  • J.-P. Thomas, historien de Montpellier.
  • Placentin, célèbre jurisconsulte du XIIe siècle.
  • De Joly, jurisconsulte.
  • Albisson, savant jurisconsulte.
  • Le baron Séguier, pair de France, 1er président de là cour royale de Paris.
  • Le jésuite Castel, savant mathématicien.
  • Le savant Félix Lajard, membre de l’Institut.
  • J. Poitevin, astronome et physicien.
  • L.-G. Belèze, helléniste.
  • Ermengaud, médecin de Philippe le Bel.
  • Barthez, célèbre médecin.
  • P.-M.-A. Broussonnet, médecin, membre de l’Institut.
  • J.-L.-V. Broussonnet, professeur à la faculté de médecine de Montpellier.
  • Rondelet, médecin et professeur de médecine.
  • H. Fouquet, médecin et professéur de médecine.
  • J.-B. G., médecin.
  • A. Deidier, médecin et professeur de médecine.
  • Laborie, savant médecin.
  • J.-M.-J. Vigaroux, savant médecin.
  • J.-G. Bruquièrés, médecin, naturaliste et voyageur.
  • Amoreux, médecin et naturaliste.
  • P. Cusson, anatomiste distingué.
  • P.-M. Draparnaud, naturaliste.
  • A. Gouan, botaniste.
  • J.-Ant. Rougher, poète et littérateur, mort sur l’échafaud révolutionnaire le 26 juillet 1793.
  • P.-Aug. Rigaud, fabuliste.
  • P.-L. Moline, poëte et auteur dramatique.
  • Madame Suz. Verdier, auteur de poésies charmantes, parmi lesquelles on distingue les Géorgiques languedociennes.
  • Brueys, auteur dramatique.
  • Merle, littérateur et fécond auteur dramatique.
  • Rougher Deratte, littérateur et auteur dramatique.
  • P. Estève, littérateur.
  • B. Verlac littérateur.
  • Alex, et Adolphe de Carney, littérateurs.
  • P.-A. Alletz, littérateur.
  • Le baron Et. de Lamothe-Langon, romancier et littérateur.
  • P.-L.-P. Jullian, publiciste.
  • Durand, architecte.
  • Seb. Bourdon, peintre.
  • Vien, peintre, membre du sénat conservateur.
  • J. Raoux, Ant. et J. Ranc, peintres,
  • Le comte Matthieu Dumas, lieutenant général.
  • Lajard, adjudant général, membre du corps législatif.
  • Les généraux Curto, Campredon, Lapie, Maurin.
  • Le fameux danseur Dauberval.
  • L’acteur Nourrit, père du célèbre chanteur de ce nom.
  • L’acteur Lafeuillade.
  • Charles Bonaparte, père de Napoléon, est mort à Montpellier à l’âge de 30 ans dans les bras de madame Permon, mère de la duchesse d’Abrantès. Il fut enterré dans un couvent. Sous l'Empire, Louis Bonaparte fit exhumer ses restes, qui furent transportés à St-Leu-Taverny, où il lui fit élever un mausolée servant d’entrée à un caveau, où sont aussi déposés les restes du fils de Louis Bonaparte, que Napoléon avait adopté.

 

Plan de la ville et de la citadelle de Montpelliervers 1760 - gravure reproduite par la BNF et corrigée numériquement  par © Norbert Pousseur
Plan de la ville et de la citadelle de Montpellier vers 1760, par Nicolas Chalmandrier
Gravure numérisée par la BNF (Gallica),

Dédié à Monseigneur Arthur Richard Dillon
archevêque et primat de Narbonne,
président né des pays de Languedoc

Par son très humble et très obéissant serviteur,
Nicolas Chalmandrier, graveur.

Bibliographie.

  • Aigrefeuille (Ch. d’). Histoire de la (ville de Montpellier depuis son origine (en 20 livres), 2 vol. in-fol., 1737.
  • St-Hubert (Dom d’O... de), mort en 1781. Histoire abrégée de Montpellier
  • Garonne. Histoire de la 'ville de Montpellier sous la domination de ses premiers seigneurs, sous celle des rois d’Aragon et des rois de Mayorque, in-8, 1828-38.
  • Gariel (Pierre). Idée de la 'ville de Montpellier, etc., in-fol. 1665.
  • Serres. Histoire abrégée de la 'ville de Montpellier, in-12, 1719.
  • Broussonnet * De V antiquité de Montpellier, in-8, 1838.  * La Défaite des troupes du duc de Rohan, dans la surprise qu’il a voulu faire de la ville et citadelle de Montpellier, in-8, . 1628.
  • Philippi (Jean). * Histoire de la guerre civile en Languedoc, particulièrement à Montpellier (imprimée dans le 11e vol. des pièces fugitives de M. le marquis d’Aubais, in-4, 1759).* Exécrable Massacre arrivé en la ville de Montpellier sur la personne du premier président de l’édit de la chambre du parlement de Grenoble, député par M, Lesdiguières à M. de Rohan pour pacifier les troubles du Languedoc, in-8.
  • Dumas (J.-A.). Annales de Montpellier et du département de l’Hérault pour 1835, in-32, 1835-36 ; in-16, 1838-42-43.
  • Aigrefeuille (Ch. D’). Histoire ecclésiastique de Montpellier, in-fol., 1739.
  • Gastellier de la Tour. Description de la ville de Montpellier, in-4, 1764.
  • Thomas (Jean-Pierre). Mémoires historiques sur Montpellier et sur le département de l’Hérault, in-8, 1827.
  • Thomas (Eugène).* Essai historique et descriptif sur Montpellier, pour servir de guide dans cette 'ville et dans ses environs, in-8,1836. * Précis historique sur la statue de Louis XIV, érigée sur la place du Peyrou à Montpellier, in-12, 1838.
  • Renouvier. Des maisons de Montpellier (Mém. de la soc. archéologique de Montpellier, t. 1, p. 37).
  • Kuhnholtz (B.-Achille). Histoire de l'université de Montpellier, in-8, 1840. * Mémoires de la société royale des sciences de Montpellier, in-8, 1776. * Notice sur des manuscrits des archives de la commune de Montpellier, in-8, 1835.* Notice des tableaux et objets d’art exposés au musée Fabre de la 'ville de Montpellier, in-12, 1842. * De la nouvelle bibliothèque de Montpellier, dite du musée Fabre, et des embellissements dont elle est susceptible, in-8 d’une feuille, 1844.
  • Desgenettes (R.-Nic.-D.). Éloge des académiciens de Montpellier, recueillis pour servir à l’histoire des sciences pendant le XVIIIe siècle, in-8, 1802.
  • Papon (J.-P.). Relation de la peste de Marseille en 1730, et de celle de Montpellier en 1629, etc., in-8,1820.
  • Poitevin (Jacques). Essai sur le climat de Montpelliér, contenant des vues générales sur la nature et la formation des météores, et les principaux résultats des observations faites à Montpellier depuis l’établissement de la ci-devant académie des sciences de cette 'ville, in-4, 1803.
  • Amoreux (P.-J.). État de la végétation sous le climat de Montpellier, ou Époque des fleuraisons et des productions végétales, in-8, 1809.
  • Gouan (Ant.). * Herborisations des environs de Montpellier, eic. in-8 et carte, an iv | (1796). * Matière médicale des plantes du jardin de Montpellier, 1804. * Beautés méridionales de la flore de Montpellier, in-8, 1827.
  • Thomassy (Edouard). Le Jardin des plantes de Montpellier, poème, avec des notes biographiques (avec Leprince), in-8, 1839.
  • Belleval (Charles de). * Notice sur Montpellier, édit., in-8, 1827. * Notice sur le chemin de fer de Montpellier à Cette, in-12, 1839.
  • Donat (Dominique). Almanach historique et chronologique de la ville de Montpellier, in-12, 1759.

 


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Zoom sur Montpellier vers 1830 et ses paysans - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur   Zoom sur Montpellier et sa rivière, la Lez, vers 1720 - gravure reproduite par la BNF et restaurée par © Norbert Pousseur   Zoom sur Vue générale de Montpellier vers 1835 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur   Zoom sur Montpellier vers 1880 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur

Zoom sur La cathédrale de Montpellier vers 1825 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur   Zoom sur La Bourse de Montpellier vers 1835 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur   Zoom sur le Plan de la ville et de la citadelle de Montpelliervers 1760 - gravure reproduite par la BNF et corrigée numériquement  par © Norbert Pousseur   Zoom sur La cathédrale de Montpellier vers 1835 - gravure reproduite et restaurée par © Norbert Pousseur

 

 

 

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